Annoncé par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargé des Droits de l’Homme, Séraphin Akure Davain, lors de son récent séjour à Port-Gentil, la session criminelle de l’année 2025 débute officiellement ce jeudi 17 juillet 2025. La nouvelle était attendue aussi bien par les familles des détenus que par les personnes en conflit avec la loi, soucieuses d’être enfin fixées sur leur sort.
Comme l’a indiqué le membre du gouvernement, la tenue de cette session vise également à désengorger les établissements pénitentiaires, confrontés à une surpopulation carcérale. Selon une source judiciaire, 60 affaires sont inscrites au rôle. Comme lors des précédentes sessions, le viol sur mineure reste l’infraction la plus fréquente. Une violence subie par les victimes, dans la majorité des cas, au sein de leurs familles.
Et qui prospère, d'une part grâce à la complicité des parents qui se laissent souvent corrompre par les bourreaux de leurs enfants et, d'autre part, à cause de l'absence de sanctions à la mesure des actes posés. Les viols sur mineures sont suivis des cas de vols qualifiés. À elles seules, ces deux infractions représentent environ 90 % des dossiers à juger, a-t-on appris. La particularité de cette session est le fait que les audiences se tiendront également les samedis.
Une décision du parquet général qui tient compte du volume important des dossiers, mais aussi des contraintes liées aux festivités de la fête de l’Indépendance et à la période préélectorale. L’objectif affiché est clair : épuiser l’ensemble des affaires inscrites dans les délais impartis. C'est-à-dire jusqu'au 14 août 2025.
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