Aller au contenu principal
Économie

Le défi de la route AlembéLopé-Mikouyi/Conservation : une avancée !

tronçon routier Alembe–Mikouy

En présidant la signature de la convention de financement évoquée par ailleurs, Brice Clotaire Oligui Nguema a en réalité tranché : le projet de bitumage de la route devant relier Libreville à Mikouyi va bel et bien passer par la Lopé. Mettant ainsi fin au tracé autrefois retenu par le régime qui voulait plutôt le faire passer par Booué, au motif qu'il fallait protéger le parc national situé dans le district de Mokeko des braconniers et préserver l'état naturel du site.

Un argument qui ne tient pas, quand on sait que, dans plusieurs autres pays, ces aires protégées sont traversées par des voies de communication entièrement bitumées. C'est le cas, par exemple, des parcs des Ecrins et Calanques en France. Pour les autorités nationales, soutenues par les populations des localités concernées par le projet routier en cours, "le développement du Gabon ne saurait être empêché sous le prétexte de la protection des animaux ou d'une pseudo longue histoire archéologique".

Si le parc national de la Lopé est un site inscrit depuis 2007 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco sous le nom de "Écosystème et paysage culturel relique de LopéOkanda", la population locale souffre depuis longtemps de l'attitude des organismes qui s'opposent à l'aménagement de cette route.

Hier à la Lopé, le ministre des Travaux publics et de la Construction, Edgard Moukoumbi, a présidé une réunion d'information et de concertation avec les parties concernées par le parc national de la Lopé, une réunion élargie aux habitants de cette contrée et qui accueillent favorablement le projet de bitumage de cette route.

random pub

Petites Annonces
Logo