La destruction de la mangrove par un opérateur économique à Mindoube a fini par faire réagir le gouvernement. Le ministre de l'Environnelent, Mays Mouissi, s'en est indigné sur sa page Facebook. Non sans dénoncer l’installation d’un portail métallique entravant l’accès à une zone de mangrove à Mindoube.
"Cette obstruction visait manifestement à empêcher les contrôles administratifs et à dissimuler des aménagements non autorisés. Une mission de terrain a révélé plusieurs infractions graves", écrit-il. À la suite de ces constatations, une enquête a été ouverte pour établir les responsabilités et faire toute la lumière sur cette situation. Visiblement, cette situation est imputable à une scierie installée illégalement dans la zone.
L'écosystème se trouve ainsi ravagé, au point de favoriser les inondations récurrentes qui y sont observées depuis un moment. Le constat a d'ailleurs été fait le 6 juin dernier par le ministre Mays Mouissi, aux côtés duquel se trouvaient sa collègue de la Mer, Laurence Ndong, et le délégué spécial en charge de la commune de Libreville, Adrien Nguema Mba.
Comme chacun le sait, la mangrove constitue un écosystème crucial pour la diversité biologique, la régulation des eaux et la protection contre les inondations. Un habitat idéal pour la reproduction de plusieurs ressources halieutiques. Le gouvernement promet une réaction rapide.
"Cette occupation anarchique aggravée par des habitations non autorisées, a détruit l’écosystème et provoque des inondations récurrentes", a posté Mays Mouissi sur son mur Facebook. Des voix appellent déjà à une riposte coordonnée des autorités nationales par rapport à ce dossier qui n'est sans doute pas le seul. Souhaitant "que les mangroves centenaires de Mindoube deviennent le symbole d’une révolution écologique au Gabon."
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