Un moment riche d’activités pédagogiques, paramédicales et culturelles pour sensibiliser et éduquer autour de la surdité. Mais surtout rappeler avec force que l’audition, aussi fragile soit-elle, mérite attention, écoute… et action.
Au programme de ce rendez-vous de fin d année, un accent particulier mis sur le dépistage de la surdité. Sur place, des spécialistes ont proposé aux visiteurs des séances de dépistage gratuit, avec en parallèle des démonstrations sur l’usage des prothèses auditives.
Pour Evelyne Yaba Nzogho, directrice de l’établissement, cette journée était l’occasion de "montrer que la prévention auditive commence très tôt. En formant aussi bien les enfants que les parents, nous assurons une meilleure inclusion."
Autre temps fort de cette journée: la formation des parents à la langue des signes française, " afin de faciliter la communication avec leurs enfants au quotidien ", ont salué quelques familles présentes.
Côté animation, l’école nationale pour enfants déficients auditifs a vibré au rythme des sketchs, poèmes, défilés de mode et danses préparés par les élèves eux-mêmes. Une vitrine émouvante de leur créativité et de leur potentiel. Les stands d’exposition eux, ont mis en lumière le savoir-faire des apprenants et les actions des partenaires engagés aux côtés de l’établissement.
Occasion pour la Ministre en charge des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanag Anato de relever la symbolique de cette rencontre qui traduit " L'engagement du gouvernement à faire de l’accessibilité auditive un droit pour tous ".
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