Dans un communiqué lu ce mardi sur Gabon Première, le Délégué Spécial de Libreville, Adrien Nguema Mba, a annoncé le lancement imminent d’une vaste campagne de propreté et de libération du domaine public. Les contrevenants ont 15 jours pour se conformer aux textes en vigueur.
La capitale gabonaise s’apprête à engager un nouveau combat contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de son espace public. Dans un communiqué officiel diffusé sur Gabon Première, le Délégué Spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville, Adrien Nguema Mba, a annoncé une campagne imminente visant à restaurer l’ordre et l’hygiène dans la ville.
S’appuyant sur plusieurs textes législatifs — dont la loi organique nº001/2014 sur la décentralisation et l’ordonnance n°6/2012 sur l’urbanisme — cette initiative vise à démanteler garages sauvages, marchés non autorisés, véhicules abandonnés, encombrants et constructions irrégulières qui défigurent l’espace urbain. Les services municipaux annoncent une application stricte du règlement sanitaire en vigueur.
Un délai de 15 jours est accordé aux détenteurs de biens concernés pour évacuer ou se régulariser. Passé ce délai, des mesures coercitives seront prises, « sans préjudice des sanctions pénales », précise le communiqué. Le ton est ferme, les autorités entendent donner un signal fort.
L’opération s’inscrit dans une volonté de transformation de Libreville en une ville « salubre et attrayante », au bénéfice de ses habitants. Le délégué Spécial appelle ainsi les populations à s’approprier cette mission collective, en réaffirmant que « l’hygiène et la propreté de la Ville sont l’affaire de tous ».
Le message est clair : l’anarchie urbaine a vécu, et les prochaines semaines pourraient marquer un tournant dans la politique d’assainissement de la capitale gabonaise.
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