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Société & Culture

Climat social : odeur de maltraitance à Laborex

Des agents de Laborex. © DR

Il règne un climat de plus en plus délétère au sein de la société Laborex, anciennement appelée Pharmagabon, située à Owendo. Depuis plusieurs mois, des employés de cette entreprise de vente de produits pharmaceutiques dénoncent "le harcèlement et la maltraitance des travailleurs dans leur milieu professionnel par leurs responsables, mais aussi des licenciements abusifs et le mutisme du ministère du Travail face à cette situation".

Deux des agents virés sans réel motif ne cachent pas leur colère. Exprimant leur détresse au président de la République, à qui ils rappellent sa promesse de "restaurer la dignité des Gabonais".

Yves Landry Mpendaga et Agnès Clotilde Abelebinda ont travaillé, respectivement, durant 18 ans et 14 ans au sein de l'entreprise. Le premier cité a été licencié en octobre 2023, sans une lettre de licenciement ni paiement de ses droits légaux.

Quant à sa collègue, cela fait environ 3 ans qu'elle a été chassée de l'entreprise sans motifs, dit-elle. "À cause des actes humiliants répétés, j'étais allé me plaindre auprès des délégués et du chef du personnel du comportement irrespectueux d'un responsable. Ce dernier, ne l'ayant pas apprécié, a passé alors son temps à me harceler. J'ai dû porter plainte contre lui. À la suite de cette plainte, nous avons été entendus au parquet de la République, avec des collègues victimes du même harcèlement et qui ont fini par être poussés à la démission parce qu'ils étaient venus témoigner", relate Yves Landry Mpendaga.

Depuis le 9 mai courant, nous essayons, en vain, de rencontrer la direction générale de Laborex pour avoir sa version des faits. Bien qu'annoncés à chaque fois par les vigiles en service à la guérite, aucun membre du directoire de la société ne daigne recevoir nos journalistes.

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