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La colère des communautés autochtones de Libreville ...

Les communautés autochtones de Libreville face à Junior Xavier Ndong Ndong. © DR

Junior Xavier Ndong Ndong, le président du Conseil national des rites et traditions du Gabon, est-il un imposteur au sein du milieu traditionnel ? Cette question taraude les esprits. D'autant plus qu'à chacune de ses sorties, des acteurs de son obédience spirituelle, à savoir des traditionalistes comme lui, remettent en cause ses faits et gestes. Le dernier épisode est celui des communautés autochtones de Libreville, M'pongwe, Benga, Sekiani, Akele.

Dans une lettre datée du 12 mai 2025, ces derniers lui interdisent strictement d'aller exécuter des rituels sacrificiels sur les sites sacrés pour ces communautés. Notamment le long du bord du Komo. Le 9 mars 2025, il avait en effet organisé, avec ses acolytes, une cérémonie appelée "Rituel de la libération", durant laquelle plusieurs coqs avaient été égorgés. Or, selon ces autochtones, leurs communautés sont les seules dépositaires du lien sacré unissant les génies des eaux de l'Estuaire du Gabon aux humains.

Ainsi, personne ne doit y commettre des sacrifices sans autorisation. Évidemment, cette mise en garde interpelle aussi les adeptes de crimes rituels qui ont longtemps commis des sacrilèges sur ledit espace. Il faut rappeler que dans le milieu des traditionalistes, l’intronisation de Junior Xavier Ndong Ndong en qualité de président du Conseil national des rites et traditions du Gabon n'avait pas fait l’unanimité. D'autres traditionalistes étaient montés au créneau pour le contester.

L'ancien porteparole d’Ali Bongo Ondimba au Parti démocratique gabonais (PDG) aurait-il une véritable onction des ancêtres et la qualité spirituelle pour diriger des rites traditionnels ?

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