Dimanche 25 mai dernier, la femme commerçante d'Akanda a été célébrée par le maire de la commune, Sipamio Berre. Il s'agissait, avec l'aide de partenaires, de l'encourager, la motiver, lui redire que c'est fini ''la paresse''. Désormais, elle peut travailler à son propre compte dans ce marché nouvellement mis à sa disposition et subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Et il y a de quoi, car le marché d'Akanda, au-delà d'avoir pensé à tout, en jette. Couleurs chatoyantes, bacs à ordures à l’entrée, énorme parking, une halte-garderie, une salle de sport, une infirmerie, des banques… intégrés. À quoi il faut ajouter des rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite qui peuvent accéder aux étals pour faire leurs courses elles-mêmes.
Et même si elles ne peuvent aller à l'étage supérieur, c'est déjà ça d'acquis. Mais, comment toutes ces femmes ont-elles obtenu un étal, un box ici ? Combien y en a-t-il dans tout le marché ? Y en a-t-il encore de libres ? Combien cela coûtera-t-il mensuellement de vendre ici ? Le général Sipamio Berre n'est pas avare de réponses. Au total, le marché d'Akanda compte 248 étals au rez-dechaussée et 35 boxes à l'étage. Tous sont occupés et personne n'avait à payer (ni taxes, ni loyer) jusqu'à la fin du mois de mai. ''
C'est une forme de facilité pour leur permettre de poursuivre et terminer leur installation.'' Pour y accéder, il fallait juste adresser une demande à la mairie avec une priorité accordée aux femmes qui vendaient à l'ancien marché de Beaulieu. La préoccupation ayant été de les doter d'un marché qui les mette à l'abri des intempéries. Mensuellement, il faudra débourser 10 000 francs de frais de location pour les étals qui pourraient peut-être varier dans le temps. Pour les boxes, tout est fonction de leur dimension ! Reste maintenant à savoir comment on va garder ce marché en bon état. Sipamio Berre avertit qu'il n'y aura pas de vente à la sauvette. ''Nous allons réglementer cela pour pas que la chienlit s'installe'', a-t-il affirmé.
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