Makokou : des quartiers entiers au régime sec : LRC sous pression

En attendant que les choses se normalisent, les populations impactées par le stress hydrique crapahutent tous les jours pour s'offrir le précieux liquide. Et nombreux parmi ces Makovistes se disent abandonnés par les autorités de la ville, tant "elles n'ont rien envisagé pour tenter de nous sortir de ce calvaire", accuse Minko, un habitant du quartier Essik.

Ce dernier pense que la municipalité aurait dû prendre des mesures palliatives "en réalisant des forages (...)". D'autant que "la seule pompe publique qu'il y a dans la zone ne peut suffire pour satisfaire la demande de plus de 1 000 âmes en eau potable. C'est impossible". Et de s'interroger : "Si la société là (Le Roi des Chantiers, Ndlr) ne pense pas à réparer les conduites d'eau qu'elle a endommagées, nous allons demeurer dans cette galère. Mais jusqu'à quand ?".

Dans tous les cas, la situation demeure inconfortable pour les habitants. Et elle le reste davantage pour les personnes âgées, incapables de parcourir de longues distances pour avoir de l'eau potable.

Vivement donc que l'entreprise LRC, ici alors sous pression, se donne un délai raisonnable pour rétablir les conduites d'eau détruites dans un contexte où l'attente commence à devenir insupportable !