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Sur le Net

Le "pressing", cette tendance qui détruit les artistes

La chanteuse Aya Nakamura

Le phénomène du "Pressing", forme de cyberharcèlement amplifiée par les réseaux sociaux, n’a pas commencé au Gabon. Dans plusieurs pays, des figures publiques comme Meghan Markle au Royaume-Uni, ou Stromae en Belgique, ont été victimes de campagnes d’acharnement numérique, parfois au point de provoquer des retraits temporaires de la vie médiatique.

En France, la chanteuse Aya Nakamura (photo) a régulièrement dénoncé le racisme et les insultes ciblées qu’elle subit en ligne.

Au-delà des frontières, les autorités s’alarment. Le Gabon a-t-il réagi tardivement ? La Corée du Sud, traumatisée par des suicides d’artistes harcelés en ligne comme Sulli ou Goo Hara, a renforcé sa législation contre les violences numériques. En Côte d’Ivoire, l’humoriste Observateur Ébène a récemment appelé à la régulation des contenus injurieux, soulignant les ravages psychologiques du lynchage digital.

Quoi qu’il en soit, la Haute autorité de la communication (HAC) du Gabon, par la voix de son président Germain Ngoyo Moussavou, tire la sonnette d’alarme. Face à l’explosion de propos haineux, diffamatoires ou injurieux, elle rappelle que la liberté d’expression n’est pas un blanc-seing accordé pour détruire des réputations. Retenons-le, le " Pressing " n’est pas une mode : c’est une menace.

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