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Politique

Gregory Alihanga tacle les "bourreaux d'hier qui pleurent aujourd'hui"

Gregory Laccruche Alliangha : un homme qui « n’a rien oublié». © DR

Quand  l'hôpital se moque de la charité. Cette expression trouve tout son sens à la lecture de la lettre ouverte publiée, hier, par l'ancien maire d'Akanda, Gregory Laccruche Alihanga. Loin de toute forme de vengeance et d'omission, désireux que la "vérité soit dite", il s'en prend à ses anciens bourreaux et tortionnaires qui, sans une once d'humanité, au mépris de ses droits les plus élémentaires, l’ont maintenu en détention préventive pendant quatre ans à l'annexe 1 de la Maison d'arrêt de Libreville.

Et qui, aujourd'hui, non sans cynisme et hypocrisie, crient au loup en dénonçant les traitements qu'ils auraient subis durant leur détention. Au-delà de la violence de "l'État Bongo", caractérisée par des tortures en tout genre, Gregory Laccruche Alihanga cible tout particulièrement Nourredin Bongo Valentin, le "fils de la bête". Lequel, à l'en croire, lui aurait exigé de trahir son frère aîné, Brice, en proférant des fausses accusations à son encontre.

Une véritable initiative de destruction et de diabolisation de l'ancien directeur de cabinet du chef de l'État d'alors, à laquelle il opposa comme réponse : "Jamais je ne trahirai mon sang. Jamais je ne me fourvoierai devant Dieu". La suite, on la connaît. Il l'a payé au prix fort, dans sa chair et dans son sang. Derrière son calvaire, de nombreuses vies brisées.

Notamment celle de sa mère bien-aimée, "victime de deux accidents cardiovasculaires (AVC) sous le choc de ses deux uniques enfants, aujourd'hui handicapée". "C eux qui m'ont fait ça se plaignent aujourd'hui. Ils parlent de traitement de chien. Je leur réponds : vous nous avez traités comme des cafards (..). Ils hurlent à l'injustice. Ils invoquent l'Onu, la France, les droits de l'Homme. Ces mêmes instances qu'ils méprisaient hier", peste-t-il. En tout cas, selon lui, n'eût été l'intervention salvatrice et humaniste du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ils continueraient à souffrir le martyre dans les geôles du pouvoir déchu.

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