Formation de la majorité présidentielle : Clarification !

Une interrogation inhérente au positionnement desdites formations politiques dont le Rassemblement pour la Patrie et Modernité (RPM) à l'aune de la création de l'Union démocratique des Bâtisseurs (UDB). Un débat, en tout cas pour le parti de Barro Chambrier, désormais clos. "Ensemble tout en étant différents" ! Voilà comment il convient trivialement de qualifier la relation à venir entre le RPM et l'UDB.

D'ailleurs, ne dit-on pas qu'on " ne met pas tous ses oeufs dans le même panier " ? En réalité cette sortie de la tête de file du RPM ne surprend guère. Exceptés les néophytes des arcanes politiques gabonaises.

À la tête d'un parti, maintenant vieux de dix (10) ans et comptant des représentants au Parlement – ce, même sous l'ère Ali Bongo Ondimba – la fusion-absorption supputée, maladroitement avant la déclaration du concerné, semblait improbable. D'autant que tout parti aspire à la conquête du pouvoir ou à son maintien, c'est selon, le RPM présenté par son président comme un "parti de gouvernement" ambitionne de se maintenir au Parlement et au sein des conseils locaux.

Pour y parvenir le passage par la case "élection" constitue la condition sine qua non. Une option qui n'aurait pas été possible en cas de fusion-absorption. Vu que l'UDB avec les adhésions massives qu'elle enregistre sera, indéniablement, confrontée à l'embarras du choix de ses candidats aux élections couplées à venir.

De plus, la volonté de Barro Chambrier et les siens de conserver leur identité politique donne véritablement du crédit à l'idée relative à la formation d'une majorité présidentielle. D'autant que le vice-président du gouvernement a clairement réaffirmé que son écurie "reste et demeure un allié du président de la République".