Famille Ali Bongo : une mise en liberté pour des raisons de santé

Alors que le dossier judiciaire les concernant se trouve depuis fin avril dernier au niveau de la Chambre d'accusation, Noureddin Bongo Valentin et Sylvia Bongo Ondimba ont obtenu l'autorisation de quitter la prison centrale de Gros Bouquet.

Hier, dans une communication faite devant la presse, le procureur général près la Cour d'appel de Libreville en a donné les raisons. Elles sont d'ordre médical, a indiqué Eddy Minang. À l'en croire, "le mercredi 14 mai, la première Chambre d'accusation spécialisée leur a accordé la liberté provisoire en raison, notamment, de leur état de santé devenu incompatible avec le milieu carcéral".

Le chef du Ministère public en Cour d'appel citant en référence le médecin traitant du fils et de l'épouse d'Ali Bongo Ondimba. C'est ainsi que leur avocate, Me Gisèle Eyue Bekale, a sollicité leur mise en liberté, adressant au procureur général, le 12 mai passé, deux demandes d'élargissement provisoire dans lesquelles elle soutenait que l'état de santé de ses clients était préoccupant. C'est du reste ce qu'a affirmé M. Minang.

En appui, elle avait produit des certificats médicaux délivrés par le médecin-chef de la prison centrale et le médecin général Jean-Raymond Nzenze de l'hôpital militaire du PK 9. Saisie à cet effet, l'Agence judiciaire de l'État, qui les poursuit, ne s'est pas opposée à ces requêtes p