Les gendarmes de la brigade du district d’Eteké ont procédé à l'interpellation de trois Gabonaises auteurs de coups et blessures volontaires (CBV) sur leur compatriote. Il s'agit d’Ophélie Carnelle Moussavou Nganga, 29 ans, (4 enfants) ; Lydie Ngondet Massandé, 37 ans, (5 enfants) et Annie Ngondet Missevou, 35 ans, (6 enfants). La victime identifiée comme Brigitte Mouevo est sortie de cette agression avec une fracture au pied droit, entre autres.
Les faits se sont produits au regroupement des villages Massima, à environ 19 km d’Etéké. Selon une source proche du dossier, les mises en cause auraient agressé Brigitte Mouevo, au motif que son fils de 12 ans serait parti en forêt pour chercher de l'or, entraînant les leurs, trois autres gamins dont l’âge varie entre 8 et 9 ans.
Aussi, le fait de ne pas voir leur progéniture regagner la bourgade jusqu'à une heure tardive aurait provoqué la colère d’Ophélie Carnelle Moussavou Nganga, Lydie Ngondet Massandé et Annie Ngondet Missevou. D'où l'expédition punitive entreprise au domicile de la mère du gamin, après avoir été informées de ce que les trois gosses se trouvaient effectivement aux côtés de ce dernier.
Informés de la situation, les gendarmes ont promptement rallié Massima, où les trois dames ont été arrêtées. Elles ont été présentées devant le procureur de la République, avant d’être placées sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Mouila pour présomption de coups et blessures volontaires. Quant à la victime, elle a été évacuée au Centre hospitalier régional de Mouila pour des soins intensifs.
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