Une ressortissante camerounaise répondant au nom de Gisèle Nda Mengue, 45 ans, a été dernièrement interpellée par les gendarmes de la brigade d'Eboro, dans le département du Ntem. Elle avait par-devers elle de faux documents gabonais. Toute chose qui lui a ouvert les portes de la prison centrale d'Oyem, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.
Selon une source proche du dossier, la quadragénaire entrée sans titre de séjour au Gabon, circulait avec de faux documents. Et cela depuis plusieurs années. Malheureusement pour Gisèle Nda Mengue, les choses tournent au vinaigre alors qu'elle rentre du Cameroun, où elle était faire des achats au Marché mondial. Elle sera en effet arrêtée par les pandores du poste frontalier de la gendarmerie d’Eboro. De fait, en leur présentant un récépissé de la Carte nationale d'identité (CNI) gabonaise, ces derniers sont plutôt attirés par son attitude jugée suspecte.
Poussant les investigations plus loin, en vue de mieux cerner la personnalité de la dame, les gendarmes décèlent plusieurs incohérences. Aussi, Gisèle Nda Mengue, qui est mise sous pression, passe finalement aux aveux. En déclarant être camerounaise à 100 % et qu’elle vit en situation irrégulière au Gabon depuis 25 ans.
Mais aussi que le récépissé de la CNI trouvée sur elle aurait été établi par le défunt mari de sa mère venue en mariage au Gabon. La mise en cause a été déférée devant le parquet d’Oyem où un magistrat instructeur l'a placée sous mandat de dépôt après confrontation pour usage de faux, défaut de carte de séjour, incitation à la délivrance d’un document administratif. Lesquels délits sont punis par les articles 116, 117, 118 et 122 du Code pénal.
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