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Société & Culture

Bac 2025 : causes des faibles résultats du premier groupe et fièvre du second tour

Plus de 10 mille candidats au bac général et technologique, tous admissibles, reprennent le chemin des centres d’examen aujourd’hui. ©v DR

Après un premier tour marqué par un faible taux d’admis directs, place au second round du baccalauréat 2025. Ce mardi matin, les 12 154 candidats au bac général et 1 315 de la filière technologique, tous admissibles, reprennent le chemin des centres d’examen pour tenter de décrocher le précieux sésame.

À Libreville, au lycée Mgr Bessieux, comme dans les autres centres, l’ambiance était studieuse hier au passage des reporters de L'Union. Les chiffres de cette année sont en baisse, comparativement à ceux de 2024. Rencontré sur place, U. Z., professeur d’histoire-géographie, pointe une réalité qui pourrait justifier le faible taux de réussite au premier tour : " Par rapport à l’année dernière, on observe une baisse du nombre d’admis et d’admissibles.

Pourtant, le volume horaire a été plus important cette année. " Pour lui, cette contre-performance s’explique en partie par l’interruption prolongée des cours durant la présidentielle. " Il y a eu une coupure de trois à quatre semaines pour cause électorale. Pour les élèves, ces longues pauses sont perçues comme des vacances. Le retour en classe a été difficile. Reprendre le rythme après une telle parenthèse a pesé sur la qualité des apprentissages ", analyse l’enseignant. Une situation qui pourrait se répéter lors de la prochaine rentrée, en raison des législatives et des locales.

" Je ne veux pas être alarmiste, mais les mêmes causes produisent les mêmes effets ", avertit-il. En ce qui concerne la préparation du second tour, le dispositif est clair : les candidats seront évalués oralement sur une sélection de chapitres. " En histoire-géo, par exemple, ce sont trois à quatre chapitres qui sont retenus.

Les élèves viennent surtout pour des explications et se familiariser avec le format de l’oral ", précise notre interlocuteur. Une épreuve qui en stresse plus d’un : " Beaucoup sont moins à l’aise à l’oral. Il faut les rassurer, les aider à surmonter cette appréhension. " Entre détermination et incertitudes, les candidats abordent cette ultime étape avec l’espoir de transformer leur admissibilité en admission. Verdict dans les prochains jours.

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