Le phénomène des violences scolaires refait surface. Cette fois-ci dans un des établissements scolaires de Libreville les plus réputés pour sa rigueur et sa discipline : le collège Immaculée Conception. Ce, à travers une vidéo virale ayant choqué l'opinion.
On y voit une élève de la classe de 5e, sans défense, subir une agression en règle de la part d'une de ses camarades, sous le regard et, même, des encouragements d'autres élèves. Les derniers prenant un malin plaisir à filmer la scène. Cet incident soulève une fois de plus la problématique de la violence en milieu scolaire et remet en question l'efficacité des dispositifs de prévention mis en place par la tutelle, notamment à travers la mise en place des auxiliaires de sécurité aux abords et dans l'enceinte des établissements scolaires et les campagnes de sensibilisation. Et les tentatives des reporters de L'Union pour savoir ce qu'il s'est réellement passé ont été vaines hier à l'Immaculée Conception. Le proviseur, selon son secrétariat, était en rendez-vous avec des agents des services spéciaux et a refusé de nous recevoir, évoquant la nécessité d'une autorisation préalable de la Direction d'académie provinciale (DAP) pour toute communication sur le sujet.
Cependant, des sources proches de l'affaire ont révélé que le proviseur avait en fait rencontré des agents du service des mœurs, le matin même, pour discuter de cet incident préoccupant. De plus, la famille de la victime de cette agression a confirmé son intention de porter l'affaire devant la justice, soulignant la gravité de la situation. La violence dans les écoles est une problématique qui mérite une attention urgente de la part des autorités compétentes.
Les parents confient leurs enfants à ces établissements en espérant qu'ils y recevront une éducation dans un environnement sûr et respectueux de leur sécurité. Il est donc inadmissible que des lieux d'apprentissage se transforment en théâtre de brutalités. Les responsables doivent prendre des mesures concrètes et efficaces pour lutter contre ces comportements barbares. Une réflexion collective réunissant acteurs du système éducatif, parents et autorités est essentielle pour établir des sanctions sévères contre les auteurs d'actes de violence et mettre en place des programmes de sensibilisation visant à promouvoir un climat scolaire serein et respectueux.
Il est impératif que les violences scolaires ne deviennent plus qu'un sujet de discussion, mais plutôt une urgence à résoudre. Les enfants, futurs bâtisseurs de notre société, méritent de grandir dans des environnements où ils peuvent s'épanouir sans crainte, loin des violences de nature à perturber ou compromettre leur éducation.
Devant ce tableau inquiétant, il est temps de passer à l'action, pas avec de simples mots, pas avec de simples exclusions temporaires ou définitives qui ne résolvent rien. Il est plutôt temps de prendre des mesures allant dans le sens de la répression ferme, de sorte à décourager tout potentiel agresseur à l'école. Et avec les instructions données par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, la ministre d'État à l'Éducation doit plus que jamais descendre sur le terrain et arrêter de cajoler tous "ces enfants" qui ne se montrent pas exemplaires.
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