Dans une sortie médiatique de rattrapage, le procureur général, attendu depuis la semaine dernière pour donner à l’opinion une information claire et vérifié sur la situation, a choisi de faire l’économie de la procédure judiciaire en cours.
« Le 12 mai 2025, Maître Eyue Bekale Gisèle, avocate au barreau du Gabon, adressait au Procureur Général des demandes d’élargissement provisoire pour le compte de Sylvie Marie Aimée Valentin. Dans celles-ci, elles alléguaient que l’état de santé de ses clients était préoccupant et produisait, à cet effet, des certificats médicaux délivrés par le médecin-chef de de la Prison Centrale et par le médecin général Jean-Raymond NZENZE de l'Hôpital d'Instruction des Armées Omar Bongo Ondimba Saisie par le Procureur Général, l'Agence judiciaire de l'Etat déclarait le lendemain ne pas s'opposer à ces demandes pour maison humanitaires », indique ce dernier.
Et d’ajouter « le mercredi 14 mai 2025, la Première Chambre d'Accusation Spécialisée leur accordait la liberté provisoire en raison notamment de leur état de santé devenu incompatible avec le milieu carcéral, selon leur médecin traitant. Je tiens à rappeler que la liberté est le principe et la détention, l’exception et que cette mise en liberté provisoire, ordonnée pour des raisons médicale, s'inscrit dans le strict respect des dispositions des articles 132 et 143 du code de procédure pénale. Enfin, je précise que cette mesure n’interrompt nullement le cours normal de la procédure qui se poursuivra jusqu’à la tenue d'un procès équitable ».
Tout compte fait, cette sortie qui n’a pas permis aux journalistes présents sur les lieux de comprendre le silence des autorités devant la communication de la présidence de la République de l’Angola, continue à alimenter le flou qui entoure cette affaire.
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