Candidat à la présidentielle du 12 avril prochain, l'ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze est revenu, lundi, entre autres, sur les raisons l'ayant motivé à franchir le Rubicond. Déjà dans la peau d'un "potentiel" président de la République, le "natif de Ntang-Louli" n'a pas du tout été tendre avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Non sans dresser un bilan peu reluisant de l'actuelle gouvernance.

Après la divulgation de la short-liste comportant les candidats en lice à la présidentielle du 12 avril prochain, certains postulants recalés promettent de saisir la Cour constitutionnelle. Occasion également pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre d'Ali Bongo Ondimba, de regretter hier cette "exclusion" lors de sa déclaration de candidature.

Seuls quatre (4) candidats, tous des hommes, devraient participer à la présidentielle du 12 avril prochain. Une décision rendue publique, hier, par Hermann Immongault, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, par ailleurs président de la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), au terme de l'examen des dossiers.

Le processus électoral de la présidentielle du 12 avril prochain suit inexorablement son cours. À preuve, ce samedi constitue la date butoir de dépôt de candidatures.

Sérieuses dissensions depuis quelques jours au sein de la Plate-forme "Ensemble pour le Gabon" (EPG). Stéphane Germain Iloko Boulengui, par ailleurs tête de file du mouvement "Large rassemblement Arc-en-ciel" n’en fait plus partie...

Divorce acté entre le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 et sa formation politique, le Parti gabonais du progrès (PGP). En réalité, il s'agit là de l'épilogue d'un mariage d'intérêt entre l'ancien président de la Commission de l'Union africaine (UA) et Benoît Joseph Mouity Nzamba, le président de l'écurie de son frère, feu Pierre-Louis Agondjo Okawé.

Au terme d'une journée marathon, le chef de l'État a annoncé être prêt à relever le défi le 12 avril prochain devant. Ce, alors qu'il soufflait sa 50e bougie. Le film de cette déclaration. Malgré la météo défavorable pour un événement d'une telle importance, le chef de file du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a fait sienne la maxime militaire selon laquelle "la pluie n'est pas un obstacle".

L'ombre de la présidentielle du 12 avril a fortement plané sur la rencontre de samedi dernier, entre le chef suprême des Forces de défense et de sécurité (FDS) et l'ensemble des troupes. D'autant que le général Brice Clotaire Oligui Nguema continue d'entretenir un "vrai faux" suspense autour de sa candidature à ce scrutin tant attendu à la fois par les Gabonais et la communauté internationale soucieux du retour de notre pays à l'ordre constitutionnel.

Rare proche d'Ali Bongo Ondimba lui affichant ouvertement sa fidélité, depuis son renversement, la présidente de l'association "Les Mille et une " et ancienne dirigeante du Centre des libéraux réformateurs (CLR) Nicole Assélé a donné de la voix, jeudi.

La scène d'une présidentielle, dont les autorités s'emploient à garantir le succès, a continué à se dévoiler hier avec la divulgation, par le ministre de l'Intérieur, de l'identité des neuf membres de l'ACER, le gendarme des élections.