PIAEPAL : que sont devenus les forages ?

Annoncés à grand renfort de publicité sous la Transition, les chantiers de construction des forages à travers le Grand Libreville, en vue de soulager les populations des zones fortement impactées par le stress hydrique, n'ont été que des effets d'annonce.

À ce jour en effet, il a été constaté que la plupart des forages qui ont été réalisés sont complètement hors service (HS). Dans les quartiers où ces forages ont été implantés, les populations ont renoué avec la même vie du désert, où le déficit en eau potable s'est accentué. C'est le cas dans les zones d'Okala, Bambouchine, derrière l'Enset (École normale supérieure d'enseignement technique), Montalier et bien d'autres.

À l'époque ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima avait multiplié les descentes sur le terrain, afin non seulement de mettre la pression sur les entreprises qui avaient la charge de réaliser ces forages. Mais également, de rassurer les populations de ces quartiers quant au fait que ces forages représentaient une vraie solution pour assurer sans interruption la fourniture en eau potable.

Malheureusement, il n'en est rien aujourd'hui. Plus aucune goutte d'eau ne sort des robinets. D'aucuns estiment même que certaines installations n'ont pas tenu pendant une semaine tandis que d'autres “n'ont jamais fonctionné”, accuse une habitante d'Okala.