Didier Ndong et André Biyogo Poko seront au Maroc sur les terres du sacre de la Coupe d'Afrique des Nations des moins de 23 ans 2011.
De cette génération à jamais la première à porter le Gabon sur le toit continental dans un sport collectif, ils sont les seuls à s'être établis chez les Panthères durant plus d'une décennie. Contrairement aux Willy Mikiela, Rémy Ebanega, Henri Ndong Ngaleu, Emmanuel Ndong Mba, Muller Dinda, Stevy Nzambe, Franck Engonga, Cédric Boussoughou, Samson Mbingui, Lévy Madinda, Alexander Ndoumbou, Romuald Ntsitsigui et Johan Lengoualama qui, après l'épopée marocaine, avaient logiquement rejoint la sélection A, pour des parcours plus ou moins longs.
Redevenu une pièce essentielle du onze Vert-Jaune-Bleu après en avoir été éloigné (pour raisons disciplinaires) durant la première année du règne de Mouyouma, Ndong (31 ans, 52 sélections, 1 but) va disputer sa troisième phase finale de CAN, après les éditions de 2015 et 2017.
Poko (32 piges, 79 capes et 4 réalisations) va pour sa part en ajouter une cinquième à celles de 2012, 2015, 2017 et 2021. Pour ce qui pourrait être le chant du cygne du milieu de terrain qui a débuté avec les Panthères avant même le titre de champion d'Afrique U23.
Le 31 décembre à venir face à la Côte d'Ivoire à Marrakech, les deux cadres des Panthères se rappelleront peut-être au bon souvenir de Jean-Mickael Seri (si le médian est retenu par Emerse Fae) qu'ils avaient battu avec les Eléphanteaux (3-1) à Tanger, dans un dernier match décisif du groupe B de la CAN U23.
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