Tout est bien qui finit bien. Deux jours durant, jeudi et hier vendredi, dans le strict respect de ses prérogatives, la directrice générale des Affaires sociales, de la Protection de l'enfance et de l'Assistance judiciaire au ministère de la Justice, Gladys Maganga Amoussou, a commis avec d'autres composantes luttant pour la protection des mineurs, des visites inopinées dans des établissements scolaires et certains espaces considérés à risques.
Effectuée dans la droite ligne de la mise en oeuvre de la politique nationale de protection de l'enfance, et ce conformément aux directives de sa tutelle, cette opération, salutaire à bien des égards, avait une ligne directrice : prévenir et réprimer les violences en milieux scolaires. Et, par ricochet, sensibiliser les jeunes apprenants aux méfaits de la consommation des stupéfiants et de l'alcool. Sensibiliser également les parents ou tuteurs qui exploiteraient ou maltraiteraient les enfants, sur les sanctions prévues par le Code pénal gabonais.
Bien entendu, pour avoir ratifié les conventions internationales y relatives, le Gabon, sous la Ve République, entend, aujourd'hui plus qu'hier, sonner le glas de toutes les situations de danger ou de vulnérabilité auxquelles sont soumis ou exposés, malgré eux, nombre des mineurs sur le territoire national.
La mission est noble. Mais comment y parvenir ? Nombreux estiment, à raison d'ailleurs, que les pouvoirs publics gagneraient à pérenniser cette opération. Histoire de dissuader les bourreaux, tyrans et autres auteurs de sévices récalcitrants.
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