L'Union pour la démocratie et l'Intégration Sociale (Udis) a fait hier à sa permanence de Libreville une communication. Une sortie médiatique pour s'insurger contre une déclaration publique de César Opiangah, son candidat au 1er siège du département de la Lebombi-Leyou, appelant les populations de cette circonscription à soutenir celui de l'Union nationale (UN), Éric Gaël Myboto, dans le cadre du second tour des législatives.
"Cette déclaration n’engage en aucun cas notre formation politique. Il s’agit d’une initiative personnelle prise en dehors de tout cadre statutaire, sans consultation ni aval des instances dirigeantes de notre formation politique", a réagi l'Udis par la voix de sa présidente intérimaire, Lays Cynthia Amorissani.
À l'en croire, "si chaque citoyen est libre, à titre individuel, d’exprimer une opinion politique, il y a qu'une prise de position publique au nom du parti ne peut se faire qu’après validation et autorisation formelle des organes compétents". Une démarche à laquelle ne s’est donc pas conformé l'ancien maire de Mounana. Ce que la hiérarchie de l'Udis considère comme " un cas d’indiscipline manifeste ".
" Quiconque prendra publiquement la parole au nom de l’Udis, sans y avoir été autorisé, s’exposera à des sanctions disciplinaires sévères, conformément à nos textes en vigueur ", a menacé Mme Amorissani. Non sans condamner cette prise de position unilatérale d'un de ses cadres, "dans la mesure où elle contrevient aux règles de fonctionnement et à la discipline interne du parti". Et d'annoncer aussi qu'une procédure disciplinaire est d’ores et déjà engagée à l’encontre de César Opiangah, frère aîné du président-fondateur de l'Udis. Celle-ci pourrait aboutir à des sanctions allant jusqu’à la radiation.
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