L'on a assisté à une petite révolution au 1er siège du département de Ndolou dont Mandji est le chef-lieu, avec Jean-François Ndongou du PDG, qui n'est pas parvenu à se faire élire dès le premier tour des élections législatives. Ce qu'il a pourtant réussi jusqu'ici : 86,90 % en 2001 ; 70,57 % en 2006 ; 96,40 % en 2011 et 60,23 % en 2018.
Cette fois, le président de l'Assemblée nationale de la Transition, qui est crédité de 49,30 % de voix, est contraint à une session de rattrapage pour espérer rempiler. Face à lui, Maryse Mariam Matsanga Mayila. Avec 46,98 % des suffrages, la candidate de l'UDB a quasiment fait jeu égal avec le "dinosaure".
Le samedi 11 octobre prochain, les électeurs du 1er siège du département de Ndolou auront donc le choix entre Jean-François Ndongou, qui totalise déjà 24 ans sur les bancs du Palais Léon-Mba, et Maryse Mariam Matsanga Mayila. Le choix entre le cacique et celle qui, il y a quelques années encore, était une parfaite inconnue de la scène politique publique de ce département, jusqu'à son élection comme sénatrice en 2018.
Lors du tour précédent, ils étaient 2 829 électeurs à avoir accompli leur devoir citoyen, soit un taux de participation de 56 %. Les deux finalistes espèrent une participation bien plus importante avec, l'un comme l'autre, l'ambition de siéger à la première Assemblée nationale de la Ve République.
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