Imaginez un avenir où chaque enfant africain grandirait en bonne santé. Pour y parvenir, il faut d’abord briser le cercle de la malnutrition, qui frappe encore des millions de foyers malgré certains progrès. C’est tout le sens du programme First Foods Africa, lancé le 29 septembre dernier à Cotonou au Benin. Et Joan Matji, directrice de la nutrition à l'Unicef, de souligner l'urgence de lutter contre la malnutrition infantile qui reste un défi majeur en Afrique. « La malnutrition infantile persiste en Afrique. Bien que les taux de retard de croissance aient diminué, la croissance démographique a fait augmenter le nombre d’enfants touchés. Aujourd'hui, presque 11 millions d'enfants supplémentaires par rapport à l'an 2000 souffrent de retard de croissance », a-t-elle affirmé.
Pour sa part, Julio Rakotonirina représentant de l’Union Africaine, a salué le lancement de l’initiative First FoodsAfrica en soulignant l'importance de la nutrition infantile pour le développement socio-économique du continent. « Ce n'est pas un programme temporaire, mais une promesse faite aux enfants de l'Afrique. Nous affirmons aujourd’hui que bien se nourrir est un droit et que la malnutrition est un défi que nous pouvons et devons surmonter. »
En fait l’initiative, First Foods Africa mise sur un principe simple : « des aliments produits en Afrique, pour l’Afrique, par l’Afrique ». Concrètement, il s’agit de renforcer la production locale de premiers aliments nutritifs, de soutenir leur consommation et de transformer durablement les systèmes alimentaires.
Au-delà d’un projet nutritionnel, First Foods Africa se veut une réponse structurelle, alignée sur les priorités de l’Union africaine (Agenda 2063, Déclaration de Malabo). En plaçant la nutrition infantile au cœur du développement économique, social et éducatif, le programme lance un appel clair aux gouvernements, investisseurs, chercheurs et communautés pour agir, ensemble et éradiquer la malnutrition infantile.
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