Suite aux deux élections organisées samedi dernier, le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a fait une déclaration hier depuis la commune de Tchibanga, dans la province de la Nyanga. Dans un premier temps, il a rassuré l’opinion quant au bon déroulement du processus électoral.
"Ces élections couplées législatives et locales ont enregistré un taux de participation de 53 % et se sont déroulées dans la transparence et le calme dans 98 % des circonscriptions électorales", a-t-il indiqué, tout en rappelant que ces scrutins couplés ont été conduits et contrôlés par les différents organes électoraux et ont été ouverts aux observateurs nationaux et internationaux. Dont du reste, nombreux ne se sont pas encore prononcés.
Séraphin Moundounga, par ailleurs membre du directoire de l'UDB, le parti présidentiel, et très actif dans la campagne électorale, a toutefois souligné qu’il y a eu "des cas isolés de dénonciations dont les parties politiques et les personnes sont en droit de saisir les juridictions compétentes".
Dénonçant les actes d’incitation à la violence, la destruction du matériel électoral, les cas d’agression, etc. Selon lui, les auteurs devront répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes. "Dans le même temps, les responsables des commissions, les scrutateurs et autres personnes qui se seraient illustrées par des actes en violation de la loi électorale doivent répondre de leurs actes".
Le "VPR" a particulièrement mis à l’index d’anciennes hautes personnalités du pays : "Le devoir des personnalités politiques, notamment, les politiques de premier plan, au regard de leurs hautes fonctions actuelles ou passées, est de faire preuve de réserve et de s’abstenir d’attiser la haine entre les populations. Vivement que ces personnalités politiques retrouvent leur entière lucidité et qu’elles fassent preuve de sagesse", a-t-il souligné.
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