À dix (10) jours de l'ouverture de la campagne électorale des législatives et locales prévue le 17 septembre prochain, la pré-campagne bat son plein. Une certaine frénésie est palpable aussi bien du côté des candidats investis par les formations politiques que des indépendants, tous décidés à prendre leurs marques sur le terrain avant le jour J.
Pour ce faire, toutes les stratégies sont bonnes pour être auprès des électeurs. Dans cette perspective, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a rendu publique, le 2 septembre dernier, une note d'orientation invitant l'ensemble de ses "structures locales et équipes de campagne à mener des rencontres de proximité, causeries, porteà- porte, dialogues avec les citoyens, visites de courtoisie, etc., tout en étant présents sur les réseaux sociaux, des canaux particulièrement prisés par les indépendants.
Pendant ce temps, les autres formations politiques, ici et là, s'attellent à présenter officiellement leurs candidats. C'est ainsi qu'hier, le leader du Parti national du travail et du progrès (PNTP), Jean Remy Yama, s'est plié à ce rituel au siège de sa formation politique à la Cité Damas, dans le 5e arrondissement de Libreville.
Aujourd'hui, le président du Rassemblement pour la nouvelle République (RNR), Jean Ping, devrait faire de même aux Charbonnages, dans le 1er arrondissement de la capitale gabonaise. Le lendemain, le secrétaire général de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), Mays Mouissi, candidat à la députation au siège unique du département de la Dola, va présider une "grande rencontre" avec les natifs de cette circonscription électorale présents ou de passage à Libreville aux fins de leur présenter, entre autres, son équipe de campagne et les "grands axes du projet UDB pour la commune et le département".
Bref, tout ceci augure d'une bataille particulièrement rude où tout un chacun entend jeter toutes ses forces afin d'être un élu de la première législature de la Ve République. Surtout qu'au final, les partis politiques représentatifs, disposant au moins de trois(3) élus nationaux et vingt-cinq (25) conseillers locaux, seront appelés à prendre part aux concertations et autres rencontres politiques éventuelles.
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