L'ombre d'une administration qui se cherche pour atteindre le bout du tunnel continue de hanter l'Éducation nationale au Gabon. En effet, à chaque rentrée scolaire, comme c'est le cas actuellement, on constate qu'il n'y a toujours rien de nouveau à présenter aux Gabonais préoccupés sinon englués dans les tracasseries relatives aux préparatifs de cette rentrée, pour permettre à leurs enfants d'entamer les cours sereinement.
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Lire - Éducation : menaces de nouveaux troubles de l'année scolaire
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Le plat servi à chaque fois est le chapelet des mêmes revendications des enseignants, notamment le sempiternel problème de régularisation des situations administratives, revendications dont on a exclu désormais l'épineux problème des vacations.
En plus, il y a des questions des mutations du personnel enseignant et la nomination des chefs d'établissement et bien d'autres qui s'y ajoutent pour perturber l'année scolaire.
Autant dire, en faisant une lecture minutieuse de ce qu’il se passe, qu'on a l'impression d'être en face d'une situation qui dénote un cafouillage savamment entretenu, au sein de l'administration de l'Éducation. Ce qui donne lieu, si on intègre la politisation dudit secteur, à un désordre devenu une gangrène, et à laquelle on a du mal à mettre un terme.
Mais comment parvenir à sauver notre système éducatif ? D'aucuns pensent qu'il faut préalablement dépolitiser ce secteur important pour l'avenir de nos enfants. Cela en évitant que les forces politiques et autres acteurs de ce ministère s'emploient, comme on le déplore encore aujourd'hui, à instrumentaliser les enseignants et partenaires pour tenter d’en prendre le contrôle. Ou encore, faire passer leurs intérêts avant ceux de l'ensemble de la communauté scolaire. Cela en politisant les nominations des chefs d'établissement.
Il faut aussi que le syndicalisme ne soit plus à la solde des manipulations des hommes politiques, qui ont parfois des comptes à régler à la tutelle. A la veille des élections, on n’est pas loin de croire, qu'il y a dans cette nouvelle menace de grève, comme une odeur de manipulation.
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