Conseil interministériel : pour un meilleur suivi des projets

Les membres du gouvernement se sont retrouvés, ce 4 septembre, à l a faveur d'un Consei l interministériel. Occasion pour le coordonnateur de l'action gouvernementale, Alexandre Barro Chambrier, de réitérer les grands principes devant guider l'action gouvernementale.

"Le chef de l’État nous a rappelé, avec force et constance, lors de son discours à la Nation du 30 août dernier, la nécessité de traduire en actes concrets la vision qu'il a tracée devant le peuple gabonais, afin de rendre notre pays pleinement souverain sur le plan économique. Nous devons répondre à cette exigence avec rigueur et efficacité", soutient-il.

Le projet de loi de finances qui sera examiné par les deux Chambres du Parlement dans les jours à venir a retenu son attention. "Ce texte ne doit pas être perçu comme un exercice technique, mais comme un instrument stratégique au service du développement et de l'emploi", a-t-il martelé.

Non sans ajouter : "J'en appelle à la responsabilité de chacun d'entre nous pour que ce projet de loi soit soutenu pleinement et sans réserve. C'est ensemble, dans l'unité et la cohésion que nous devons le porter, car il conditionne la réussite de nos politiques publiques ainsi que la confiance du chef de l'État et de nos concitoyens".

Dans la foulée, il a invité ses interlocuteurs à renforcer le suivi des projets. "Je tiens à rappeler la nécessité absolue de respecter notre cadre de suivi des projets publics", a-t-il déclaré. Le vice-président du gouvernement de renchérir : "N'oublions pas que le président de la République et le peuple gabonais attendent de nous des résultats concrets. Désormais, aucun projet annoncé ne doit rester sans visibilité, sans calendrier prévisionnel ni indi cateurs c lai r s de performance", a-t-il souligné.

À un peu moins de deux semaines de l'ouverture de la campagne des locales et législatives prévue le 17 septembre prochain, Barro Chambrier attend du gouvernement une organisation sans faille. Le bon déroulement de ces scrutins est "une exigence absolue", a-t-il fait valoir.