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Provinces

Urgences médicales : le parquet de Mouila sensibilise le personnel hospitalier

Le personnel du CHRM échangeant avec le substitut du procureur de la République Alphonse Simbouwé.

Sur invitation du directeur général du Centre hospitalier régional de Mouila (CHRM), Gildas Guy Ndongo, le parquet de la République, représenté par le substitut du procureur, Alphonse Simbouwé, vient d'échanger avec le personnel médical de cette entité sanitaire sur le thème ''Prise en charge des urgences médicales en milieu hospitalier''. Et ce, lorsque celle-ci vient par le canal d’une réquisition à personne qualifiée.

Lorsqu’on parle d’urgence, a expliqué le magistrat, il est une primauté sur les règles normales d’enregistrement, des procédures et de consentement. Et qui s’appuie d’ailleurs, sur leur Code de déontologie. "Il s’agissait, a dit le magistrat, de rappeler au personnel médical, qu’en cas d’urgence, elle prime sur toutes les règles normales de procédures ou de consentement que ce soit par le parquet ou la personne lambda. Elle nécessite une intervention rapide, car, on sauve d’abord la vie". Non sans avertir qu'un soignant qui ne fera pas de cette démarche une pratique s'expose aux dispositions de l’article 248 alinéas 2 du Code pénal.

Par rapport aux cas d’homicide involontaire et de non-assistance à personne en danger qui peuvent découler de la non-intervention volontaire du personnel en cas d’urgence, le représentant du parquet a relevé les sanctions pénales, administratives et civiles qui peuvent en découler. "La responsabilité pénale est individuelle. Nul n’est responsable pénalement que de son propre fait. Un soignant qui refuse volontairement de prendre en charge quelqu’un qui arrive dans une situation assez critique et qui nécessite une intervention rapide, engage sa responsabilité pénale", a-t-il insisté.

Le représentant de la loi a également évoqué des cas de dénonciation où le personnel se doit de saisir le parquet. À l’exemple d’une mineure de 14 ans reçue par un gynécologue pour une échographie. Cela peut entraîner une suspicion de viol.

Fort édifié, l'auditoire hospitalier n'a pas caché sa satisfaction sur ces échanges instructifs. Ceux d'entre eux qui étaient ignorants sur certaines normes de la justice en milieu hospitalier se sont promis d'être dorénavant plus attentifs et prudents dans la prise en charge

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