Sur un linéaire global de 10 344 km, seulement 2 771,5 km du patrimoine routier gabonais sont bitumés. Le reste est non revêtu, soit 7 572,5 km. À l'évidence, il est plus que jamais nécessaire de donner un coup d'accélérateur à un secteur pourtant considéré comme un moteur de développement, mais sans cesse marginalisé lorsqu'il s'agit de décaisser les moyens pour financer les chantiers.
Une action rapide et intense permettrait d'améliorer la proportion de voies de communication aménagées au Gabon et, donc, la qualité de l'infrastructure routière. Dans ce registre, le gouvernement peut se féliciter de la bonne avancée des chantiers Ovan-Makokou (98 km), Ntoum-Cocobeach (83 km), Meyo-Kyè-Mebo'o (4 km) et Oyem-Assock-Medzeng (36 km). Ces deux derniers axes revêtent une vocation sous-régionale, en ce sens qu'ils relient le Gabon à la Guinée équatoriale, respectivement par Mongomo et Ebebiyin. L'ambition générale vise à assurer une meilleure connectivité des régions, tout en accroissant le réseau des voiries urbaines. Une perspective globale dans laquelle le gouvernement, sous l'impulsion de son chef, Brice Clotaire Oligui Nguema, s'est inscrit depuis quelques mois déjà.
Le niveau d'avancement des principaux projets énumérés plus haut laisse augurer des lendemains meilleurs pour le patrimoine routier national. Cela, en considérant aussi les routes en terre. L'amélioration du niveau de service de cette catégorie de routes commande qu'un véritable programme d'entretien soit mis en oeuvre à l'échelle nationale. Nul besoin de rappeler que si quelques actions ont été menées dans ce sens sous la Transition, un nombre important de tronçons routiers non bitumés se trouvent en mauvais état.
Une situation due au fait que, durant les 14 ans précédant le "Coup de la libération", aucun programme de remise en état n'a été déployé. Si le secteur routier suscite l'intérêt du plus grand nombre, il ne saurait desservir les différentes localités sans de bons ouvrages de franchissement.
Dans ce domaine, le Gabon compte plus de 200 ponts provisoires qu'il faudrait absolument remplacer par des ouvrages en béton. Et, dans les villes, poursuivre le programme de construction des passerelles qui a débuté avec celles du carrefour SNI et Bizango-PK 13.
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