Nouveau cap franchit pour "Ensemble pour le Gabon" (EPG). Hier, son président, Alain-Claude Bilie-By-Nze, non moins candidat à la dernière présidentielle, a procédé au lancement de la campagne d'adhésion en signant sa propre fiche (Ndlr : la toute première de cette chapelle). Avant de poser cet acte, il a plus ou moins décliné la vision d'EPG qui "s'engage à lutter pour l'instauration et le maintien d'une véritable démocratie pluraliste".
Non sans justifier son "positionnement dans une opposition ferme et résolue au pouvoir actuel". Avec une devise reposant sur le triptyque "Liberté, Équité, Solidarité", l'ancien Premier ministre d'Ali Bongo Ondimba a dressé un tableau peu reluisant du nouveau régime. "(...) L'Exécutif s'emploie à détricoter méthodiquement les acquis démocratiques et à instaurer, par la peur et les intimidations, un régime à pensée unique", penset-il.
Ce dernier de renchérir : "Ce pouvoir est une menace pour notre démocratie, il est une menace pour l'équilibre de nos institutions, il est une menace pour la République". En réponse, BilieBy-Nze et les siens "s'engagent à mener le combat du pluralisme politique, de la liberté d'expression et d'association". "Nous n'acceptons pas que la démocratie soit caporalisée.
Nous n'acceptons pas que notre opinion soit sous contrôle. Nous refusons de laisser l'État décider de ce que nous avons le droit de penser ou de dire", a-t-il martelé. Aussi estime-t-il qu'EPG "incarne l'alternative aujourd'hui et qu'il incarnera demain l'alternance…". Conscients des nouveaux critères de création des partis politiques, singulièrement les 12 000 adhérents avec Numéro d'identification personnel (NIP), le leader d'EPG et ses équipes iront auprès des militants pour s'y conformer.
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