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Faits divers & Justice

Outrage au chef de l'État : Alassane Tchana Bami en prison

Les choses se compliquent pour le Camerounais auteur de propos injurieux envers le président gabonais. © DR

C'est désormais à la prison de Gros-Bouquet que Alassane Tchana Bami réfléchit sur la gravité de ses propos désobligeants à l'endroit du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.

En effet, exprimant sa colère suite à l'opération de déguerpissement lancée le 2 juin passé par le gouvernement, dans la zone comprise entre PlaineOrety et Derrère-l'Assemblée nationale, il avait traité le chef de l'État gabonais de ''plus grand sauvage de la planète''.

Le 13 juin dernier, l e Camerounais de 55 ans a été placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de Libreville. Le lendemain de ses violents propos injurieux à l'égard du numéro un gabonais, ce natif de Kousseri (frontière TchadCameroun) avait été interpellé par les éléments de la Direction générale des recherches (DGR), sur ordre du maître des poursuites, le procureur de la République Bruno Obiang Mve.

À l’issue de sa garde à vue et de l'enquête préliminaire, il a été déféré devant le parquet de la République. Après son audition devant cette instance, Alassane Tchana Bami, qui dit vivre au Gabon depuis 20 ans, a été inculpé d'"outrage au président de la République" et "défaut de carte de séjour".

Ce dernier motif indiquerait que le Camerounais vivait en situation irrégulière dans notre pays. Du moins jusqu'au moment de son interpellation. En cas de défaut de carte de séjour au Gabon, un étranger s'expose à des sanctions telles que des amendes, des peines d'emprisonnement et, même, une expulsion du territoire car la loi lui exige de posséder un titre de séjour valide.

Rappelons que la semaine dernière, l’ambassadrice du Cameroun au Gabon, Édith Félicie Noëlle Ondoua Ateba, a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye, pour exprimer la désolidarisation officielle de son pays suite aux propos outrageants tenus par son compatriote. Appelant les Camerounais vivant en territoire gabonais à "s’abstenir de ce type de comportement" et à "respecter les lois et règlements du Gabon".

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