Hermès Allogho-Eko, président de l’Ordre gabonais des architectes (OGA), conduit du 5 au 10 mai prochain, une délégation d’architectes gabonais pour prendre part à la célébration des 50 ans de l’Ordre national des architectes du Cameroun (ONAC).
Placée sous le thème " Bilan, défis et perspectives", cette commémoration va bien au-delà d’un simple événement festif. Tant elle se veut un espace d’échanges, de réflexion et de solidarité entre professionnels du secteur.
L’architecture, au-delà de l’édification de bâtiments, étant un levier important d’amélioration de la qualité de la vie des citoyens et, par extension, de celle des villes. Les architectes invités à cette célébration sont ainsi appelés à défendre les principes d’une architecture responsable, ancrée dans le patrimoine non seulement camerounais ou gabonais, mais plus largement africain.
Dans ce contexte, Hermès Allogho-Eko a exprimé sa profonde gratitude à ses confrères camerounais, saluant la fraternité professionnelle qui unit les deux ordres. Il en a profité pour rappeler que "l’architecture est une profession réglementée qui mérite d’être pleinement valorisée. Nous militons pour un exercice légal et respecté de notre métier."
Pour Allogho-Eko, les Ordres sont des organes publics institués pour permettre de réglementer l’exercice de la profession. " Au Gabon, nous avons travaillé énormément sur nos textes, l’année prochaine nous serons également à notre 50e anniversaire", a-t-il confié.
Le président de l'OGA estime en effet que franchir le cap des 50 ans constitue un véritable âge d’or. Et, de saluer les avancées et le chemin parcouru par l’ONAC. " Nous avons été ravis de voir tous les enjeux, défis et chemins par lesquels cet Ordre est passé par rapport à son évolution graduelle dans l’espace et dans le temps."
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