Le collectif des enseignants d e l'enseignement privé protestant ( E P P ) ayant cumulé plusieurs années de service sans être intégrés à la Fonction publique a récemment tenu à Libreville un point presse animé par son porte-parole, Duphy Minto'o.
Cette rencontre avait pour but de dénoncer l’immobilisme persistant autour de leur situation administrative et de revendiquer une action immédiate de la part des nouvelles autorités. Selon ce collectif," depuis 2019, nous nous battons pour la régularisation de nos situations administratives. Nos premiers cris de détresse ont débouché sur une grève.
Ce mouvement a été soutenu en 2020, par la coalition Sena / Conasysed . Une mobilisation qui a conduit, le 24 novembre 2021, à la création d'une Commission bipartite chargée d’examiner les dossiers des enseignants concernés, grâce à l’arrêté 0 1 5 6 / MESRTTENF, " a expliqué Duphy Minto'o. Cependant, souligne-t-il, les travaux de ladite Commission n’ont été relancés qu’après le "coup de Libération" du 30 août 2023.
Les enseignants, frustrés par cette lenteur, ont exprimé leur impatience face à une situation qui n’évolue que trop lentement. Alors que, a-t-il précisé, le président de la Conférence épiscopale du Gabon a interpellé le président de la République, qui a alors accordé 1 000 postes budgétaires dédiés aux ordres d’Enseignement confessionnel. Le porte-parole invite donc les nouvelles autorités de la Ve République à une clarification rapide de la situation au niveau du ministère de la Fonction publique. " Nous appelons à un traitement rapide et juste de nos dossiers ", a-t-il martelé.
random pub
