Quelques heures après les incidents survenus ce samedi 27 septembre dans plusieurs centres de vote de son arrondissement à Ntoum, Camélia Ntoutoum est sortie de son silence. Visiblement affectée par les violences verbales et physiques rapportées, elle a tenu à réaffirmer son attachement au fair-play et au respect du processus électoral.
« Nous avons assisté à des tensions regrettables. Mais j’appelle chacun à garder son calme », a-t-elle déclaré. Selon elle, une solution consensuelle a été trouvée pour désamorcer la crise née de la contestation autour de la composition des bureaux de vote. Au lieu de s’appuyer uniquement sur la liste officielle de scrutateurs, chaque parti politique a été invité à proposer un représentant, une mesure qu’elle qualifie d’« entorse à la loi », mais qu’elle juge nécessaire pour « éviter la suspicion de fraude » et restaurer la confiance.
« Je suis quelqu’un de fair-play. Si cette entente permet la paix et la sérénité, je m’y aligne. L’important est que chaque parti puisse se sentir représenté et que le scrutin se déroule sans incident », a-t-elle insisté. Elle a par ailleurs dénoncé les violences qui auraient touché certains de ses proches venus voter à l’école publique de Saint-Marion : « Personne n’a le monopole des violences, ni verbales ni physiques. Nous devons préserver la sérénité. »
En appelant militants et sympathisants à l’apaisement, Camélia Ntoutoum a souligné l’importance de laisser les commissions électorales travailler « librement et en toute transparence », afin que le choix des électeurs ne soit pas remis en cause. « Nous voulons que nos scrutins ne soient pas entachés d’irrégularités. Que chacun puisse voter librement, et que le meilleur gagne », a-t-elle conclu, tout en précisant qu’aucune nouvelle date n’avait encore été fixée pour la reprise du vote dans certains bureaux.
random pub


