Alors que les délestages continuent de paralyser le Grand Libreville, l'opérateur turc Karpowership, pourtant présenté comme la solution à la crise énergétique, se mure dans un silence assourdissant. Plus d'un mois après l'arrivée de sa centrale flottante "Deniz Sultan", les 150 mégawatts promis ne sont toujours pas livrés et les délais ne cessent de glisser.

Alors que la direction de la SEEG concentre sa communication sur la crise énergétique et les délestages, les usagers subissent une "crise secondaire" tout aussi pénalisante. Entre les compteurs prépayés EDAN jugés opaques et coûteux, les factures d'eau abusivement surfacturées et la corruption endémique pour obtenir un simple raccordement, la relation client est profondément dégradée.

Présentée comme la solution aux délestages qui paralysent le Grand Libreville, la centrale flottante de la société turque Karpowership est aujourd'hui au cœur des préoccupations. Selon nos informations, le navire "Deniz Sultan", censé fournir 150 mégawatts, serait incompatible avec les installations de la SEEG, retardant ainsi sa mise en service.

Face aux critiques sur les services fournis actuellement par la SEEG, son administrateur-directeur général confirme une crise énergétique et hydrique majeure à Libreville et ses alentours. Les coupures d'électricité résultent du retard de la centrale flottante (150 MW) et de l'étiage critique des barrages (Tchimbélé). La SEEG lutte aussi contre la vétusté du réseau et une fraude estimée à des dizaines de milliards de FCFA. Il annonce aussi un plan d'action basé sur la diversification énergétique (80 % hydraulique) et des projets hydrauliques (Mbomo, SUEZ) pour améliorer une situation fragile due à une ancienne gouvernance instable. L'objectif est désormais de restaurer la confiance par la modernisation et la lutte contre la fraude.

Sous la coordination de la ministre de la Planification et de la Prospective, une séance de travail s’est tenue ce vendredi au ministère de l’Accès universel à l’Eau et à l’Énergie.

Africa United Airlines accueille un Embraer ERJ-145, un jet régional de 50 places qui marque une nouvelle étape dans l'expansion de la compagnie gabonaise. Avec une autonomie de 2 800 km et une vitesse de croisière de 833 km/h, cet appareil permettra de relier Libreville-Oyem en moins de 45 minutes et d'augmenter les fréquences sur le réseau domestique.

La fusion de la Sogatra et de Trans'Urb, validée en septembre dernier par le Conseil des ministres, est désormais pilotée par un comité de réflexion chargé d'élaborer un plan de restructuration du transport public urbain gabonais. Ce nouveau modèle économique actant la fin de la gratuité introduira tickets, cartes d'abonnement, nouveaux bus et système de paiement électronique.

Le gouvernement franchit une étape décisive dans la modernisation du secteur de l'eau et de l'énergie avec la séparation imminente de la SEEG en deux entités distinctes. En phase avancée, cette réforme prévoit des études sur la certification des comptes, l'évaluation patrimoniale et la répartition de l'actionnariat.

Libreville s'apprête à accueillir l'édition 2025 du Salon international "Gabon durable" (SIGAD), un rendez-vous stratégique pour concrétiser la vision économique du président Oligui Nguema axée sur la transformation locale des matières premières et l'autosuffisance alimentaire.

Le Gabon franchit une étape décisive dans la gouvernance de son secteur minier avec le lancement de l'Observatoire national des risques miniers (ONRM), créé par décret en août 2024. Face à des taux d'accidents 6 à 7 fois supérieurs dans les petites exploitations, cet organisme indépendant aura pour mission de cartographier les zones à risques, analyser les impacts environnementaux et sanitaires, et émettre des alertes précoces.

Le Gabon est soumis depuis mardi au deuxième cycle d'examen du mécanisme d'application de la Convention des Nations unies contre la corruption. Cette évaluation, qui s'inscrit dans un engagement affirmé des autorités de la transition, portera sur deux axes majeurs : les mesures de prévention de la corruption et le recouvrement des avoirs illicites. Un exercice crucial pour renforcer l'intégrité des institutions et traquer les biens mal acquis.

Pour assainir le secteur pétrolier, les ministres du Pétrole et du Travail ont engagé une réforme de fond avec les syndicats (ONEP) et le patronat (Upega). Les priorités sont claires : accélérer la gabonisation des emplois, mettre fin aux contrats précaires d'un mois et harmoniser les salaires entre experts gabonais et expatriés.