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Politique

Corps judiciaire : une justice en quête de crédibilité

Corps judiciaire : une justice en quête de crédibilité

La nouvelle année judiciaire s’est donc ouverte hier au palais de Justice de Libreville sur un ton d’introspection et d’humilité. Si la commissaire générale à la loi, a tenu un propos assez évocateur sur "Le magistrat et l'État de droit", la première présidente du Conseil d’État, Andréa Apoungo veuve Amvane, s'est alignée sur ce propos qui rappelait les règles déontologiques qui doivent guider la carrière du magistrat et sa vie au quotidien. Elle a livré un discours qui sonne comme un mea culpa institutionnel, reconnaissant implicitement les failles d’une justice gabonaise souvent décriée et parfois accusée de partialité.

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"L’État de droit suppose un État dans lequel chacun bénéficie du droit et où nul ne peut s’y soustraire", a-t-elle rappelé, insistant sur la nécessité pour l’État et son administration de se soumettre eux-mêmes aux lois qu’ils édictent. Une manière de rappeler que la crédibilité du système judiciaire repose sur l’exemplarité de ceux qui en incarnent l’autorité.

Dans un contexte post-électoral marqué par la tenue des contentieux issus des récentes locales, la magistrate a invité ses pairs à se souvenir de leur serment, fondé sur la probité, la rigueur et le respect scrupuleux de la loi. "Le juge doit s’élever au-dessus des trafics d’influence et des enjeux politiques", a-t-elle insisté.

Alors que la justice gabonaise continue de faire des victimes d’un système parfois défaillant, cette rentrée judiciaire se veut un tournant. Andréa Apoungo a exhorté les magistrats à redonner confiance aux justiciables, en offrant "ce qu’ils ont de meilleur pour une justice plus crédible et plus juste".

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