Henri-Claude Oyima a annoncé son intention de quitter la direction de BGFIBank et de la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC) dans "les prochaines semaines" suite à sa nomination en tant que ministre d'État en charge de l'Économie, des Finances, de la Dette et des Participations.
Cette décision, motivée par le souci d'éviter tout conflit d'intérêts, témoigne d'une volonté de ne point mêler responsabilités publiques et engagements privés.
"Vous savez, il est difficile de prévoir une nomination. Je ne m’y attendais pas. Elle est arrivée par surprise. J’ai accepté cette responsabilité, et je me dois de tout faire pour que l’entreprise que nous avons bâtie depuis plus de 40 ans ne souffre pas de mon départ précipité", a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d'une transition progressive pour assurer la stabilité de l'institution bancaire.
Elle vise ainsi à garantir la continuité des opérations et à préserver la confiance des clients, des collaborateurs et des partenaires du groupe. Bien que l'absence d'une date précise pour son départ puisse susciter des interrogations, la démarche entreprise semble s'inscrire dans une logique de responsabilité et de prudence.
Dans un contexte où la confiance dans les institutions est primordiale, cette transition maîtrisée pourrait contribuer à renforcer la crédibilité des engagements pris.
La décision d'Henri-Claude Oyima marque une étape importante dans la clarification de ses rôles au sein de l'État et du secteur privé. Sa mise en oeuvre sera déterminante pour assurer la transparence et la confiance nécessaire à la bonne gouvernance.
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