Si tous (les nationaux) n'ont pas eu l'opportunité de figurer sur les listes des heureux bénéficiaires des véhicules du projet Taxi Gab +, certains d'entre eux n'ont pas pour autant abandonné leur souhait d'exercer le métier de transporteur. Mais à cause du brouhaha né de la rumeur - pour l'heure, pas infirmée ni confirmée par les autorités -, des compatriotes se retrouvent aujourd'hui sur le bas-côté.
En totale contradiction avec la volonté du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, de voir tous les Gabonais avoir les mêmes chances de réussite. Faute d'interlocuteurs, les personnes lésées espèrent voir clair.
"Plusieurs Gabonais se sont lancés dans ce secteur d'activité avant le projet de l'État. Et aujourd'hui, la situation dite des "taxis Yaris" plonge plusieurs compatriotes dans une confusion totale. Et ce n'est pas fait pour aider ceux qui subissent cette situation. Depuis plus de deux semaines déjà, nous sommes coupés de nos sources de revenus", se plaint l'un d'entre eux.
Lequel ajoute que "bien que nos véhicules disposent de tous les documents pour leur mise en circulation, attestant même d'un propriétaire gabonais, les véhicules sont saisis ou gardés dans les maisons. Vous imaginez deux semaines sans travailler, c'est environ 200 000 FCFA de manquant, avec tout ce que cela entraîne ; non-respect des engagements, chômage, etc. Pourquoi devons-nous payer le prix d'une infidélité pour laquelle nous ne sommes, ni de loin ni de près, en rien concernés ? Nos familles souffrent beaucoup de cette situation. "
--
Lire aussi : Affaire Taxis Yaris : comment démêler le vrai du faux ?
random pub
