Si l'heure est à la rentrée administrative dans les établissements publics secondaires et primaires depuis lundi dernier, c'est une autre ambiance qui prévaut dans l'enseignement privé : celle de la rentrée des classes.
C'ETAIT du moins le cas dans la quasi-totalité des établissements visités mercredi et hier, à Libreville. Les inscriptions, réinscriptions et autres opérations administratives s'y poursuivent. Et comme le calendrier académique "tarde à (leur) être officiellement transmis par la tutelle", les promoteurs de ces écoles ont préféré anticiper sur les événements, en lançant eux-mêmes les "hostilités".
Au lycée Mbélé bondé d'élèves lors de notre passage, le directeur des études, Issah Mboumbou, a affirmé que « les cours se déroulent normalement depuis le lundi 17 octobre, même si quelques apprenants manquent encore à l'appel ».
Au lycée Capitaine-Ntchoréré, un responsable faisait aussi état d'une rentrée des classes graduelle depuis le début de semaine : « Nous n'avons pas encore fait le plein, en termes d'effectif. Beaucoup de parents hésitent encore à venir inscrire les enfants, certainement du fait des grèves annoncées par les syndicalistes. Ce qui fait que pour l'heure, nous sommes à 30-35% de nos effectifs », a-t-il regretté.
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