Quelle est la marge de manœuvre de l'Assemblée constituante dont les travaux se sont ouverts jeudi dernier au palais Léon-Mba ? Cette question est loin d'être dénuée de sens.
Députés et sénateurs sont entrés, hier, dans le vif du sujet en auditionnant au palais Léon-Mba le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, sur le projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national (CCN). Accompagné par la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa, le moins qu'on puisse dire est qu'il a été plutôt bien servi.
Dix jours. C'est le délai imparti aux parlementaires pour examiner le projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national (CCN) au cours de l'Assemblée constituante dont les travaux ont été solennellement ouverts hier, au palais Léon-Mba.
Entre nous, reconnaissons que la tâche des parlementaires ne s'annonce pas de tout repos. Tant leur mission est circonscrite dans un intervalle de temps bien précis.
De toutes parts, les parlementaires sont appelés à privilégier l'intérêt supérieur de la Nation durant les travaux de l'Assemblée constituante censés s'achever le 22 septembre prochain.
Depuis la remise du projet de constitution au président de la Transition le 31 août dernier, des voix s’élèvent pour se prononcer sur ledit document. C’est le cas du parti politique en gestation, Les Fondamentalistes. A l’occasion d’un point de presse tenu vendredi dernier à Libreville, la présidente de ce mouvement, Sandrine Nguemebe Endamane, a appelé les membres de sa famille politique à voter pour le « oui » lors du prochain référendum.
Le référendum focalise presque toutes les attentions. Bien que la date de cette échéance importante au cours d e laquelle les Gabonaises et Gabonais seront amenés à se prononcer sur leur nouvelle Loi fondamentale ne soit pas encore connue, la pré-campagne bat déjà son plein.