Le discours du chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, lundi dernier, au palais de la présidence de la République, devrait asseoir les socles de son septennat à la tête du pays.

Tout comme les six autres candidats déclarés perdants, Alain-Claude Bilie-By-Nze s'est montré beau joueur, hier, en reconnaissant la victoire de Brice Clotaire Oligui Nguema à la présidentielle.

Chef de la Mission d'observation électorale de l'Union africaine, Patrice Trovoada a exprimé au chef de l'État sa satisfaction quant au bon déroulement des opérations électorales, samedi dernier.

Souvenons-nous. Ils étaient très nombreux à dénoncer, il y a quelques mois, le retour du ministère de l'Intérieur dans le processus d'organisation des élections dans notre pays en s'inquiétant tout particulièrement de sa capacité à être impartial, neutre et objectif tout au long dudit processus.

Les réactions n'ont pas tardé après l'annonce des résultats, hier, par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, des résultats du scrutin présidentiel du 12 avril dernier. Candidat à cette élection, Thierry Yvon Michel N'goma, crédité de 0,09 % des suffrages exprimés, a, au cours d'une déclaration, adressé ses "très vives félicitations" à Brice Clotaire Oligui Nguema pour avoir été "littéralement été plébiscité par le peuple gabonais".

Les félicitations à Brice Clotaire Oligui Nguema ont afflué après la publication des résultats provisoires de l'élection présidentielle, hier, par le ministre de l'Intérieur.

Dans un entretien à L'Union, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Hermann Immongault affiche sérénité et confiance à la veille de l'élection présidentielle. "Tout est réuni pour un scrutin exemplaire", assure-t-il, appelant les électeurs à accomplir leur devoir de citoyens.

"(...) Vers une élection juste, pacifique et porteuse d'espérance". C'est en ces termes que Mgr Jean-Vincent Ondo Eyene, président de la Conférence épiscopale du Gabon, a conclu le message des évêques à la communauté nationale à quatre jours de la tenue du scrutin présidentiel.

Le déroulement de la campagne électorale prouve à suffisance, aux yeux de certains, qu'une participation à la course au fauteuil présidentiel ne saurait laisser place à une quelconque forme d'improvisation.

Chez nous comme ailleurs, la course au fauteuil présidentiel exige un certain nombre de ressources financières et matérielles sans lesquelles tout candidat serait limité dans son action.