S'achemine-t-on vers l'épilogue du feuilleton politico-judiciaire que "tourne" depuis plusieurs mois le parti Réappropriation du Gabon, de son indépendance, pour sa reconstruction (REAGIR) ?
Le 16 novembre 2024 restera une date historique au Gabon. Et pour cause, c'est ce samedi-là que les Gabonais en âge de voter étaient appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de nouvelle Loi fondamentale.
Les autorités de la Transition, au premier chef desquelles le président de la République, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, n'ont pas voulu faire simple, en signant le décret de promulgation de la nouvelle Constitution gabonaise dans l'anonymat des bureaux.
Le chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience, hier au palais du Bord de mer, une délégation de la République Tchèque conduite par son vice-Premier ministre en charge du Travail et des Affaires sociales, Marian Jurecka.
Conformément à ses missions légales dans le cadre des processus électoraux qui font d'elle le garant de la régularité des scrutins dans notre pays, la Cour constitutionnelle a auditionné, hier à son siège, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, qu'accompagnaient plusieurs de ses collaborateurs.
Depuis hier, les citoyens gabonais, premiers concernés par la prochaine Loi fondamentale, objet du référendum prévu le 16 novembre 2024 au terme d'une campagne de 10 jours, peuvent consulter ledit texte adopté en Conseil des ministres jeudi dernier. La Rédaction de l'Union s'est inscrite dans cette logique.
Depuis la précédente Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), le Gabon a repris ses droits et sa place au sein de cette organisation sous-régionale.
Le projet de Constitution aura fait l'objet d'un séminaire gouvernemental auquel ont effectivement pris part le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et le représentant du Parlement de la Transition. Des assises présidées par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema , qui se sont tenues en deux phases .
Le chef du gouvernement de la Transition, Raymondla Primature, le Représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu) dans la sous-région d'Afrique centrale, Abdou Abarry, également patron de l'UNOCA
suspendu depuis le 30 août 2023 suite au coup d'État militaire dans notre pays, le dialogue de partenariat entre le Gabon et l’Union européenne (UE) a repris hier à Libreville, après une année de suspension. La délégation gabonaise était conduite par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, et celle de l'Union européenne (UE), par son ambassadrice dans notre pays, Cécile Abadie.