Le procès de la "Young Team" prend une nouvelle dimension. Lors de son réquisitoire ce lundi, le procureur général Eddy Minang a annoncé que toutes les personnalités citées durant l'instruction seront convoquées à la barre pour s'expliquer.

Au terme d'un procès de sept jours, la cour criminelle spéciale du Gabon a rendu son verdict dans l'affaire de détournements de fonds publics impliquant les coaccusés du couple Bongo-Valentin. Des peines sévères ont été prononcées, allant jusqu'à 15 ans de prison pour les principaux prévenus.

Lors du 7e jour du procès retentissant de la Young Team, le procureur général Eddy Minang a clôturé près de quatre heures de réquisitoire par des demandes de peines sévères et des mesures de confiscation d’une ampleur inédite.

Le procès dit de la "Young Team", qui juge les proches collaborateurs de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, a été marqué ce weekend par une charge cinglante des avocats de l’État décrivant un système de pillage institutionnalisé. Après la suspension des débats hier, à la demande de la défense, le procès doit reprendre ce lundi pour les prétentions des avocats des accusés. Lesquelles devraient être précédées par les réquisitions du parquet général.

Alors que le procès de la "Young Team" bat son plein, révélant l'ampleur des détournements de fonds publics au Gabon, l'opinion publique découvre des transactions astronomiques qui auraient permis de siphonner plus de 4 000 milliards de francs des caisses de l'État entre 2018 et 2023.

Le procès de la "Young team" s'est poursuivi hier avec l'audition de quatre accusés clés, dont Abdoul Oceni Ossa et Gabin Otha Ndoumba, mettant à nu les mécanismes d'un système de détournement massif de fonds publics. Face à la Cour criminelle spécialisée, les interrogatoires ont révélé comment le Trésor public était transformé en "simple tirelire" sur ordre de Noureddin Bongo Valentin.

Une tentative d'enlèvement d'un nourrisson d'un an et demi a semé l'effroi au quartier Franceville 2. Trois jeunes hommes ont tenté d'arracher la petite fille, petite-fille d'un journaliste local à la retraite, alors qu'elle se trouvait avec ses frères et sœurs près d'une église

Au coeur du scandale financier qui secoue le Gabon, la comparution de Yann Ghislain Ngoulou devant la Cour criminelle spécialisée se révèle être l’épisode le plus explosif du procès. Accusé d’être le chef d’orchestre d’un vaste réseau de détournement de fonds publics, l’ancien influent directeur de cabinet de Noureddin Bongo Valentin a vu sa défense s’effriter face à des preuves accablantes et des témoignages accusateurs.

Un drame s'est noué à Akiéni, dans le Haut-Ogooué, où une jeune femme de 21 ans, Alicia Elisse Mbori Mbandi, est décédée mardi soir au cours d'une séance de prière dans une église dite de réveil.

Dix coaccusés de Sylvia et Noureddin Bongo ont comparu, hier mercredi, devant la justice gabonaise, dans des affaires de détournements présumés des fonds publics. À l’audience, la lecture de la lettre de renvoi a dévoilé des transferts d’argent à hauteur de plusieurs milliards de FCFA, des bonus pétroliers occultes et une gestion financière brouillant volontairement les comptes privés et publics. Les chefs d’accusation vont du blanchiment à l’association de malfaiteurs.

L'histoire spectaculaire d'un navire chargé de manganèse détourné au Gabon, qui a enflammé les réseaux sociaux, s'avère être une fausse nouvelle. Loin d'un acte de piraterie, l'incident impliquant le navire Jacob H est en réalité un délit de fuite sur fond de litige commercial.

L'épilogue du procès le plus attendu de l'année est tombé : jugés par contumace, Sylvia et Noureddin Bongo Valentin ont été condamnés hier soir à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle par la Cour criminelle spécialisée. Suivant les réquisitions du procureur général, la Cour a également ordonné la confiscation de leurs biens, l'émission d'un mandat d'arrêt et le remboursement solidaire de 4 400 milliards de francs CFA à l'État.