Lancée dernièrement par le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba, "l'union sacrée pour la République" est une idée à laquelle adhère Démocratie nouvelle (DN).
Parti de l'opposition, disposant d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, le Rassemblement pour la patrie et la modernité, (RPM) d'Alexandre Barro Chambrier, ne manque pas l'occasion de décrypter l'actualité nationale. Lors de sa dernière réunion, tenue le week-end écoulé, le bureau exécutif dudit parti s'est appesanti sur le confinement total du Grand Libreville. Occasion d'en exiger le bilan.
Alors que le Gabon n'a pas encore atteint le pic épidémiologique du coronavirus, la nouvelle pandémie qui ravage la planète, le gouvernement a décidé d'assouplir le confinement du Grand Libreville. Le faisant ainsi passer, dès aujourd'hui, du total au partiel, évidemment dans le strict respect des mesures barrières et de distanciation sociale.
Fiasco, le mot est lâché. Pour de nombreux habitants du Grand Libreville, ce vocable résume parfaitement l'application des mesures d'accompagnement destinées à les soulager des difficultés générées par le Covid-19, deux semaines après la mise sous cloche de la capitale gabonaise et ses environs.
L'appel à la solidarité lancé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour soulager un tant soit peu les personnes vulnérables en cette période de confinement, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, a eu un écho favorable auprès de nos compatriotes. Chacun choissant sa manière d'apporter sa contribution.
L'urgence et les contingences fonctionnelles le commandaient. En effet, étant donné qu'en raison des restrictions liées au Covid-19, notamment l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes encadrée par "l'arrêté n°000211/MI du 13 mars 2020 portant interdiction de rassemblements", comment, dans un tel contexte, rendre possible pour les députés et sénateurs, la tenue des réunions à des fins de travaux en commissions, eux qui sont au nombre de 245 (143 députés et 102 sénateurs) ?
Au vu de la propagation du Covid-19 dans notre pays et de l'audition, hier, de la Garde des Sceaux, par les membres de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, la situation exceptionnelle actuelle devrait encore perdurer pendant quelque temps.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) entend s'impliquer davantage, avec plus d'efficacité, aux côtés des pouvoirs publics, dans la lutte contre le coronavirus au Gabon. Pour preuve, le secrétaire général de cette formation politique, Eric Dodo Bounguendza, a présidé, mardi dernier, une réunion du ''Comité stratégique de communication/Covid-19''.
Nommé gouverneur de la province Haut-Ogooué le 9 avril dernier, Jacques Denis Tsanga fait son retour dans une province qu'il aura administrée de 2016 à mai 2018. Ce qui constitue un fait inédit. Car, de mémoire d'Altogovéens, c'est bien la première fois qu'un gouverneur retrouve ses anciennes fonctions après les avoir quittées.