En raison d'une hausse persistante de cas de contamination à la Covid-19 ces dernières semaines, le gouvernement algérien a décidé, dimanche, de reconduire pour 15 jours le confinement dans la plus grande partie du pays. Les contrevenants seront passibles de peines pouvant aller d'un an de prison à la perpétuité, selon le communiqué du Conseil des ministres publié par l'Agence officielle APS.

En tenant compte des mesures sanitaires édictées pour lutter de manière efficace contre la pandémie de coronavirus, le ministère de l'Éducation nationale, qui avait initialement recommandé la remise des bulletins en présentiel par différentes vagues a, à travers une note de son secrétaire général daté du 24 juillet dernier, décidé de la remise de ces documents par voie numérique, via l'application Xgestedu.com.

"Ils ont dit que le service était instantané. Je me disais que sur WhatsApp, j'obtiendrai immédiatement ce que j'attends. J'ai écrit à Xgest à 13 heures. Il est 17 heures passées, je continue d'attendre. Franchement, ce n'est pas sérieux. J'ai l'impression que ce numéro WhatsApp n'existe pas du tout", se plaint une parente d'élève. C'est dire que le retrait des bulletins de notes apparaît d'entrée comme un véritable chemin de croix.

La lutte contre le nouveau coronavirus concentre les énergies au niveau mondial et local. C'est dans ce cadre que le président de la République a lancé un appel à la solidarité pour accompagner le gouvernement dans la lutte contre cet ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages. Le concessionnaire automobile SIVVA Gabon y a récemment répondu.

Une première réunion sur le lancement du programme conjoint "Citoyenneté et protection sociale" a eu lieu récemment au Sénat. Objectif : procéder à la validation du mécanisme de mise en œuvre dudit programme, ainsi qu'à l'examen des résultats obtenus depuis son lancement.

Le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil) a annoncé, vendredi passé, 396 nouveaux cas positifs. Ce qui, sur deux jours, donne un ratio de 198 personnes testées positives en une journée. Cette donnée, si elle se confirme aujourd'hui, pourrait être un bien mauvais signal. Puisqu'elle pourrait être le début d'un rebond tant redouté de l'épidémie au Gabon. Mais tout reste de l'ordre du possible.

Le Dr Guy-Patrick Obiang Ndong est désormais aux commandes du ministère de la Santé. Il a été installé jeudi dans ses nouvelles fonctions. Ancien secrétaire général dudit département ministériel, par ailleurs coordinateur technique adjoint du Comité de pilotage (Copil) de riposte contre le Covid-19, il remplace à ce poste le Dr Max Limoukou.

La recherche sur un vaccin anti-Covid 19 donne déjà des résultats encourageants ici et là. À titre d'exemple, le mRNA-1273, développé par l'Institut national de la santé des États-Unis d'Amérique (USA) et l'entreprise de biotechnologies Moderna, passe à sa troisième phase d'essais cliniques ce lundi 27 juillet 2020, avec 30 000 participants.

La reprise des cours, l'autorisation à nouveau de la circulation interprovinciale, la réouverture des hôtels, ainsi que la persistance des bars clandestins sont autant d'éléments qui pourraient favoriser une nouvelle flambée du coronavirus au Gabon.

Dans le souci de relancer l'activité économique du pays, les transports aériens, urbains, maritimes, les établissements de restauration et d'hôtellerie, les établissements d'enseignements scolaires et universitaires ont bénéficié des mesures d'allègement le 1er juillet dernier.

Selon des études scientifiques sérieuses, une personne infectée par le Covid-19 a 1,5 % de probabilité de contaminer une autre si elle porte un masque. Qu'il soit médical ou non, ce dispositif de protection protège une personne saine de la propagation de gouttelettes infectieuses par un sujet infecté et présentant des symptômes.

Le nouveau coronavirus (Covid-19) se propage en Afrique, ces dernières semaines, à une vitesse exponentielle. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d'alerter la communauté internationale sur l'accélération du virus sur le continent africain, qui était relativement épargné.