Les conseillers locaux (municipaux et départementaux) se rendent aux urnes aujourd'hui et demain pour élire respectivement les sénateurs et les maires des communes avec arrondissements et leurs adjoints. Des scrutins qui constituent l'une des étapes clés vers la fin de la Transition, prévue le 30 décembre prochain. Forte de sa très large majorité obtenue à l'issue des locales du 27 septembre dernier, l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB) devrait se tailler la part belle et conforter un peu plus son hégémonie sur l'échiquier politique national.
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Dans cette perspective, le président fondateur de l'UDB, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rencontré ses troupes jeudi dernier à la Sablière, avec pour objectif de maintenir la dynamique victorieuse (lire ci-dessous). Rien ne semble donc pouvoir freiner cette vague annoncée.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), quasiment assuré de décrocher quatre sièges, devrait arriver en seconde position dans la course au palais Omar Bongo-Ondimba. Et pourrait, au nom du principe de l'inclusivité, bénéficier de strapontins dans certains bureaux des conseils municipaux. Bref, l'UDB devrait consolider sa mainmise sur les différentes strates du pouvoir dans notre pays.
La campagne électorale, comme il est de tradition, s'est déroulée à l'abri des masses populaires. À travers les différentes circonscriptions du pays, les candidats de l'UDB se sont attelés à convaincre leurs électeurs sur la nécessité de leur accorder massivement leurs suffrages afin d'impulser une dynamique nouvelle au Sénat et dans les communes.
D'autant que les exigences et attentes des populations sont nombreuses. Notamment celle de voir les cinquante-deux (52) municipalités de notre pays devenir des vecteurs locaux de développement, de progrès à travers une gouvernance de proximité moderne, efficace et répondant pleinement aux enjeux de l'heure. Quoi qu'il en soit, ce sont 2 369 grands électeurs qui sont attendus dans les bureaux de vote.
Entendu que, pour les sénatoriales, l'organisation du scrutin incombe aux différentes Commissions électorales. Alors que l'élection des maires et leurs adjoints est placée sous la responsabilité des gouverneurs, conformément aux dispositions de la loi organique portant Code électoral en République gabonaise.
Rien ne devrait venir troubler le déroulement des opérations électorales. Toutes les dispositions, assure-t-on du côté des neuf (9) Commissions électorales provinciales, ont été prises afin que la sérénité, la quiétude et la transparence soient au rendez-vous. C'est dire que ces scrutins ne devraient pas donner lieu à un contentieux aussi volumineux que celui observé à l'issue des élections législatives des 27 septembre et 11 octobre derniers. Les résultats seront annoncés par le ministre de l'Intérieur.
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