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Économie

SEEG : au-delà de la "sécheresse" de Tchimbélé, la question Karpowership

SEEG : au-delà de la "sécheresse" de Tchimbélé, la question Karpowership

La situation énergétique que connaît le Grand Libreville demeure aussi préoccupante et tendue. En effet, depuis plusieurs semaines, les foyers sont privés constamment d'électricité. Si la raison invoquée par la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) est la baisse historique du niveau d'eau du barrage de Tchimbélé, qui compromet grandement la production hydroélectrique dans cette partie du pays, la question du raccordement du réseau SEEG à la centrale flottante de KarPowerShip reste en suspens.

Alors que les prévisions de cette opération s'étendaient entre le début et la mi-octobre, il semblerait que les populations ne soient pas près d'arrêter de recevoir "les plannings prévisionnels" de la part de la SEEG. Entre soucis techniques et gestion du réseau, les populations continuent donc de broyer du noir.

De plus, sur la question de la centrale flottante, la SEEG précise qu'il y a "un retard dans les opérations de raccordement de la centrale de 150 mégawatts, l'injection de puissance des 150 MW est progressive".

Selon nos informations, KarPowerShip rencontrerait quelques difficultés à finaliser ladite opération. De quoi expliquer le silence de l'entreprise turque. Bien que la situation reste tendue, le comité de crise qui est mobilisé à cet effet doit s'atteler à trouver des solutions idoines et immédiates au risque de laisser les ménages dans ce "stress énergétique".

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