À un mois seulement de l'organisation des manifestations liées à la deuxième édition de la Journée de la Libération, prévues le 30 août prochain dans la Nyanga, la situation de la route Ndendé-Tchibanga continue d'interroger. Ce, en raison notamment de l'état de la section comprise entre le village Pegnoundou et le chef-lieu de la province où les travaux sont à l'arrêt depuis plus de six mois pour défaut de paiement, alors qu'il ne reste que moins de 30 km à aménager.
L'on se souvient que lors de sa dernière mission d'inspection dans la région, le ministre des Travaux publics et de la Construction, tout en saluant la décision de Covec de maintenir un minimum d'activités au niveau de la station de concassage de Douano, reconnaissait l'urgence de redémarrer les opérations restantes sur cette voie qui va être bientôt très sollicitée.
La reprise du chantier était cependant conditionnée par le versement d'une avance sur l'enveloppe due à la société chinoise. Mais l'effort financier espéré n'ayant pas encore été accompli, les travaux demeurent à l'arrêt, apprend-on. D'où la question de savoir ce qui empêcherait le gouvernement d'honorer son engagement. Des sources proches du dossier indiquent que les services financiers de l'État auraient été instruits de ne pas payer, pour le moment, les factures de 2024. Sans qu'une raison évidente ne soit évoquée, malgré les instructions du président de la République.
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